LE ZEN
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Qu’est-ce que le zen ?
Zazen , la méditation .
Zazen est la source du zen
Za : s’asseoir sans bouger, comme une montagne.
Zen : méditation, signifie comprendre l’essence de l’univers.
Pour beaucoup, le zen est une religion d’Asie parmi tant d’autres. Mais, même s’il est issu de la plus ancienne tradition bouddhique, il est comme l’eau vive qui jaillit toujours fraîche, sans cesse renouvelée. Il est toujours actuel, toujours vivant, il se recrée à chaque instant. Le zen n’est ni un raisonnement, ni une théorie, ni une idée, ce n’est pas une connaissance à saisir avec le cerveau, mais une pratique : zazen, assise juste. Recréation de soi-même et compréhension du vrai soi, sans austérité ni mortification, c’est le véritable accès à la paix et à la liberté.
La révolution authentique est orientée vers l’intérieur de notre esprit, elle est engendrée par la pratique du zen, profonde sagesse dont nous ne pouvons atteindre l’essence par la seule pensée logique.
HISTOIRE DU ZEN
Le zen remonte à l’expérience du Bouddha Shakyamuni qui réalisa l’éveil dans la posture de zazen, en Inde au VIème siècle avant J.-C. Cette expérience s’est depuis transmise de façon ininterrompue, de maître à disciple, formant ainsi la lignée du zen.
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Après une implantation de près de mille ans en Inde, le moine indien Bodhidharma introduisit le zen en Chine au VIème siècle après J.-C. Le zen, sous le nom de ch’an, connut alors un grand épanouissement dans ce pays, y trouvant un terrain favorable à son développement. C’est surtout pendant cette période que le zen affirma son originalité et la pureté de sa pratique.
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Maître Dogen
Au XIIIème siècle, le moine japonais Dogen, après un séjour en Chine, apporta le zen Soto au Japon. Maître Dogen est considéré comme le plus grand philosophe du bouddhisme (avec Nargarjuna en Inde au IIIème siècle).
Le zen influencera profondément toute la culture japonaise ; plus de 20 000 temples témoignent aujourd’hui de ce rayonnement.
Au XXème siècle, l’occident commença à s’intéresser à l’aspect philosophique du zen, alors qu’à la même époque, au Japon, maître Kodo Sawaki (1880-1965) donnait une nouvelle impulsion à la pratique très affaiblie. Surnommé « Kodo, le sans-demeure », il consacra sa vie à faire sortir le zen des temples où il était confiné. Peu après sa mort en 1967, un de ses disciples, le moine Taisen Deshimaru, vint en France apporter à l’occident l’essence de cet enseignement à l’instar de Bodhidharma se rendant en Chine mille cinq cent ans auparavant.
Maître Taisen Deshimaru
Arrivé à Paris en 1967 pour y apporter le zen de la tradition Sôtô, Maître Taisen Deshimaru a fait connaître et a répandu la pratique du zen dans toute l’Europe, pendant quinze ans, en formant de nombreux disciples et en fondant de nombreux lieux de pratique. Il est décédé le 30 avril 1982, laissant à ses successeurs l’essence de son enseignement et la mission de transmettre à leur tour la Voie du zen.
Ainsi, comme le veut la tradition, cet enseignement continue de façon vivante, de personne à personne, à travers ses plus anciens disciples au sein de l’Association Zen Internationale.
Le temple de la Gendronnière
Fondé en 1979 par Maître Taisen Deshimaru, le temple zen de la Gendronnière est le principal centre de pratique et de rayonnement du zen Sôtô en Europe. Il est situé dans le Val-de-Loire au coeur d’un vaste parc boisé de plus de 80 hectares, milieu propice à la pratique de l’enseignement et de la concentration dans le quotidien. Le dojo, le parc, les étangs, la forêt, la nature toute entière contribuent à créer une atmosphère forte et sereine, conditions idéales à la pratique du zen.
> Le site du temple de la Gendronnière